Le journalisme citoyen au cæur de la 8ème édition du Festival d’innovation ouverte

Le journalisme citoyen au cæur de la 8ème édition du Festival d’innovation ouverte

Pour lancer la 8ème édition du Festival, une conférence s’est tenue à la Haute Ecole de Genève, mettant en lumière l’un des axes majeurs de la 8ème édition : une approche novatrice du journalisme citoyen.

Moderée par Yves Daccord, ancien président du journal Le Temps, les intervenants discutaient la transformation des médias, abordant l’éducation des journalistes, le rôle de la presse traditionnelle et l’impact de l’IA. Les intervenants étaient Nathalie Pignard-Cheynel de l’Université de Neuchâtel, Catherine Fiankan-Bokonga, correspondante senior accréditée auprès de l’ONU à Genève, Paul-Olivier Dehaye, expert en nouvelles technologies au service des médias, et Hannes Grassegger, journaliste et fondateur d’une startup digitale suisse pour une nouvelle ère du journalisme.

Portée par des idées percutantes issues du monde des médias et enrichie par les perspectives complémentaires et des voies du public, la conférence était une plateforme d’échanges très dynamique sur l’avenir du journalisme, ainsi qu’un solide point de départ pour une expérience de journalisme citoyen communautaire facilitée par Open Geneva tout au long des 10 jours du Festival.

Expérimenter une nouvelle approche de la communication locale

Le Festival est l’endroit idéal pour expérimenter de nouvelles idées et approches. C’est pourquoi, nous avons testé un nouvel outil de communication avec la communauté tout au long du Festival. L’outil, intitulé “Geneva.live”, développé par une startup suisse et alimenté par les nouvelles technologies, permet à chacun de créer et de partager instantanément des articles courts, directement depuis leur smartphone, et ce, sans nécessiter de compétences journalistiques particulières.

Organisateurs.trices, bénévoles, participant.es et partenaires – toute la communauté a été invitée à partager leur expérience du Festival. En seulement deux minutes, et en se basant sur leurs observations, l’outil leur permettait de générer des articles, qu’ils pouvaient ensuite transmettre à Open Geneva.

Le Journal du Festival: Actualités par la communauté, pour la communauté

Afin de valoriser ces articles, une cinquantaine au total, nous avons mis en place une plateforme digitale dédiée et crée Le Journal du Festival – un véritable journal imprimé avec les actualités du Festival et des articles exclusifs.

Interview exclusive avec Hannes Grassegger, journaliste et fondateur de Polaris et Geneva.live

Hannes Grassegger est un journaliste accompli qui a joué un rôle clé dans la révélation du scandale Cambridge Analytica. Il a été témoin de la rapide dégradation de l’industrie de la presse et a observé comment les forces numériques développent des techniques pour fragmenter et polariser la société avec des rumeurs et des fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux. Inspiré par ces enjeux, il a fondé sa start-up Polaris, avec pour mission de développer des technologies innovantes pour la création et le partage de nouvelles à l’ère numérique. Polaris se concentre sur le développement de services d’information numérique adaptés aux communautés locales et a mis au point l’outil Geneva.live, que la communauté Open Geneva a testé pendant le Festival.

Lis l’interview exclusive dans Le Journal du Festival avec Hannes, et découvre cette approche unique pour revitaliser les infos locales.

L’intelligence Collective au Service de l’Adaptation aux Grands Défis

Face aux grands défis, tels que les changements climatiques, environnementaux, technologiques et sociétaux, les organisations recherchent des nouvelles manières de trouver des solutions concrètes à ces problèmes afin de les transformer en opportunités. Il apparaît de plus en plus clairement que ces solutions doivent être le fruit d’innovations radicales pour continuer à occuper des niches à fort potentiel dans un monde qui change très vite. 

Cependant, le problème des innovations radicales pour les organisations est qu’elles nécessitent une adaptation importante de l’outil de production et donc des coûts d’investissement importants. Dès lors, l’innovation dite “architecturale” ou “modulaire” apparaît comme une solution qui combine le meilleur des deux mondes (1): il s’agit d’inventer des innovations radicales en ajoutant un petit nombre de nouveaux composants s’articulant correctement, i.e. de manière modulaire, avec des composants existants (2). Ces composants peuvent être complètement nouveaux et créés pour l’occasion par l’organisation. Ils peuvent aussi être, plus probablement, sourcés à l’extérieur de l’organisation. L’innovation radicale-modulaire surgit donc de la confrontation constructive entre la recherche & développement traditionnelle au sein de l’organisation et l’innovation ouverte permettant de balayer très rapidement un grand nombre de composants extérieurs pouvant se combiner intelligemment avec les composants déjà maîtrisés par l’organisation.

Même si elle est modulaire, l’innovation radicale reste compliquée dans un monde en changement, et donc très incertain. Selon le principe de la théorie des options (3), plus le futur est incertain, plus il faut diversifier ses options. Dès lors, il s’agit d’explorer un vaste espace de solutions possibles pour trouver et intégrer les “perles rares”. L’intelligence collective (4) aide justement à explorer ces vastes espaces de solutions, en diversifiant les perspectives: plus il y a de personnes et plus diversifiés sont leurs profils, en termes d’expertise et de culture, plus les chances sont grandes de trouver une solution non triviale viable. 

Concrètement, le défi qui se pose pour faire émerger l’intelligence collective est celui qui consiste à organiser la collision des perspectives dans un groupe de personnes ayant des profils divers, puis l’intégration du savoir pertinent de chacun en une solution qui est plus que la somme des parties. Pour cela, un certain nombre de recommandations peuvent être formulées:

  • Organiser les sessions d’intelligence collective dans un tiers-lieu, si possible un lieu emblématique et inspirant, en mélangeant des personnes en interne et des personnes extérieures, dans les deux cas bien choisies pour leur esprit rebelle mais bienveillant (5). Dans ces sessions, il n’y a ni expert, ni coach, ni facilitateur, tout le monde a le même statut social, celui de personnes qui cherchent ensemble à trouver des solutions (6).
  • Donner un but d’impact social clair (i.e., purpose) qui permet aux participants de se projeter et d’investir leur motivation intrinsèque au delà des contingences du “daily business”, 
  • Donner suffisamment de temps, sans trop, pour converger vers une solution concrète (i.e., 8, 12 ou 24 heures). La limite de temps et l’objectif de solution concrète forcent les participants à rechercher ensemble des solutions possibles, mais aussi à laisser rapidement de côté celles qui sont les moins pertinentes.

(1)  Henderson, Rebecca M., and Kim B. Clark. “Architectural innovation: The reconfiguration of existing product technologies and the failure of established firms.” Administrative science quarterly (1990): 9-3

(2) Note : Ces composants peuvent être “hardware” mais aussi “software”, i.e. il peut s’agir de code logiciel ou toute autre sorte de propriété intellectuelle ou de savoir.

(3) Van Bekkum, Sjoerd, Enrico Pennings, and Han Smit. “A real options perspective on R&D portfolio diversification.” Research Policy 38.7 (2009): 1150-1158.

(4) Malone, Thomas W. “How human-computer ‘superminds’ are redefining the future of work.” MIT Sloan management review (2018).

(5) Gino, Francesca. Rebel talent: Why it pays to break the rules at work and in life. Pan Macmillan, 2018.

(6) Note : les différences de statut social dans un groupe génèrent des phénomènes d’autocensure néfastes à l’intelligence collective.

The faces of innovation – episode 6

“This concept should be a tool for the country’s political process,” says Isabelle Wachsmuth, and adds that “each commune could organise theatres ahead of votes.”

Check out her portrait in this episode in collaboration with Geneva Solutions!

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The faces of innovation – episode 5

Vaibhav Chhabra is the creator of one of India’s first so-called fabrication laboratories, otherwise known as a “makerspace” – a workshop where people can meet, exchange ideas and create. His space is called the Maker’s Asylum, “because it’s a crazy place for makers,” he says laughing. During the pandemic, the lab came to the forefront of the international scene thanks to its online open-source manuals to make face shields, and repair oxygen concentrators when the country was going through a major shortage.

Check out his portrait in this episode in collaboration with Geneva Solutions!

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Les visages discrets de l’innovation à Genève – épisode 4

Maria Beltran n’est pas une geek, même si son travail consiste aujourd’hui essentiellement à interagir avec des écrans. {…} Ce besoin d’être ancrée avec le réel pousse d’ailleurs Maria Beltran à penser que l’avenir des technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée prendra forme avec la réalité mixte.”

Découvrez son portrait dans ce dernier épisode de notre Exploration en collaboration avec Heidi.news !

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Les visages discrets de l’innovation à Genève – épisode 3

“Le troisième portrait de cette Exploration est celui d’un visage certes discret, mais qu’une partie du public romand connaît bien. Ancien animateur de Couleur 3, Serge Gremion a porté le projet Tataki au sein de la RTS – Radio Télévision Suisse, véritable réussite qui permet au service public de tisser des liens avec les jeunes.”

Découvrez son portrait dans ce troisième épisode de notre Exploration en collaboration avec Heidi.news !

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Les visages discrets de l’innovation à Genève – épisode 2

«Ces dernières années, j’ai beaucoup déconstruit la notion d’innovation associée à la technologie. Pour moi, l’innovation n’est pas forcément quelque chose de révolutionnaire. Cela peut être de petites avancées, qui consiste à adapter des outils que nous utilisons déjà dans d’autres situations.» Découvrez le portrait de Stéphanie Reusse dans ce deuxième épisode de notre Exploration en collaboration avec Heidi.news !

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Les visages discrets de l’innovation à Genève – épisode 1

L’innovation est partout mais, dans ce domaine, l’Arc lémanique se distingue particulièrement. Découvrez le premier épisode de notre Exploration en collaboration avec Heidi.news !

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Rethinking hackathons

Hackathons are special moments of short yet intense activity (i.e., over a weekend). They usually gather technical people, such as software and hardware engineers, who intensely work to find concrete solutions to practical technical problems.

At Open Geneva, we believe that hackathons can serve much more than the resolution of technical problems. They are indeed a perfect place to gather people of different cultural and expertise backgrounds to first identify problems, and then design and develop solutions, which can serve greater social or environmental needs.

While hackathons are often organized by private companies, public administrations or international organizations, as a form of public relation or recruitment event to generate new ideas for future innovations, rethinking hackathons requires to primarily take the perspective of participants: “What’s in it for people?” 

With the University of Geneva, we have studied why people commit to spend unpaid time on projects and what they get out of the hackathon experience. We have found that participants contribute and learn in a very informal knowledge exchange marketplace. Yet, not only do they seamlessly broker intelligence, they also  come with an intrinsic motivation in doing so. In other words, they have pleasure in mobilizing collective intelligence with the expectation of a reward. And participants seem to be encouraged by symbolic awards and recognition, as well as a sense of achievement of a greater good, possibly in relation with a set of local or global challenges, such as the UN Sustainable Development Goals.


Although participants are motivated by the greater good, symbolic awards and the pleasure of doing stuff with others, it appears that participants can derive very concrete benefits for their personal and professional life. 

Indeed, participants report how they make concrete use of hackathons down the road. It starts with broadening their scope on problems of special interest to them and building a sense of belonging in a community who share similar preoccupations. Then, some participants have a chance to unleash and expose themselves. As such, they are able to find new professional opportunities by finding a job or even creating a startup with others. Collaborators at large organizations (e.g., private companies and public organizations) also use hackathons as a “no-judgment space” far from their managers, in which they can rethink how their organization should work, often having in mind a better alignment of daily business duties with long-term values that they care about, and which may warrant them an additional sense of purpose at their workplace, and possibly increase productivity.

The world is changing fast. Ensuring the well-being of people through fostering a better sense of purpose has become a key dimension of productivity and attractiveness for organizations. Open Geneva has set rethinking hackathons, as special moments for people to start reclaiming a sustainable future, not only for themselves, but for the organizations they belong to, and for a world facing unprecedented social and environmental challenges.

Open Geneva gets replicated once again in Singapore under the name SDG Open Hack! Singapore

After Beijing (2019-2020) and Shenzhen (2020) as SDG Open Hack! Tsinghua, Open Geneva gets replicated once again in Singapore under the name SDG Open Hack! Singapore.

During one weekend, 22-23 May 2021, SDG Open Hack! Singapore will gather practitioners from the private sector, such as City Developments Limited, MSCI and Prudential, with students and innovation labs from 5 major Singapore universities : Nanyang Technology University, National University of Singapore, Singapore Management UniversitySingapore University of Social Sciences, and Singapore University of Technology and Design.

As the international brand of Open Geneva, SDG Open Hack! aims at establishing a global community of innovators, from citizens, to social and humanitarian activists, to impact entrepreneurs and investors, to technology experts, with deep connection and lasting ties with International Organizations and Institutions in Geneva. The SDG Open Hack! Communities shall mutually benefit local communities through impact innovators and entrepreneurs, as well as international organizations through bottom-up solutions built in direct cooperation with global institutions, following the core spirit of the UN Sustainable Development Goals as a collaborative bottom up framework (c.f., SDG 17).

Open Geneva, together with the University of Geneva – Geneva Tsinghua Initiative (UNIGE / GTI) and United Nations Institute for Training and Research (UNITAR), are providing support and advisory to the local organizing team led by Christina Lee, CEO & Founder of Global Green Economic Forum (GGEF).  Support includes providing access to our knowledge base, to our digital tools to run online hackathons, and to provide pro bono advisory on how to run best the first edition of SDG Open Hack! Singapore, in an open source spirit. Further, Open Geneva is glad to share its slightly rebranded logo, which reflects the Open Geneva spirit of sharing while letting local organizers ample freedom to adapt their innovation festival to fit best local conditions.

With UNIGE/GTI and UNITAR, we are further glad to collaborate on delivering the SDG Innovation Bootcamp training session on 20-21 May 2021 prior to SDG Open Hack! Singapore, and in continuation of the 2020 Fall series of SDG Innovation Bootcamps, aimed at educating and engaging individuals in the process of innovation for the SDGs. In particular, Afroditi Anastasaki (UNITAR) and Dr. Thomas Maillart (UNIGE), who are members of the Open Geneva executive committee, will deliver teaching on how to (i) shape challenges for SDG innovation hackathons, (i) fill the SDG innovation canvas, to best position innovation for sustainable development, and (iii) harness community building for the continuous improvement of SDG Innovation projects that will be continued after the end of SDG Open Hack!, locally and in close connection with International Organizations in Geneva and globally.

The opening ceremony of SDG Open Hack! on May 22nd 2021 (4pm SGT) will feature Mr. Fabrice Filliez, Ambassador of Switzerland in Singapore, Mr Jonas Haertle, Chief at the Office of Executive Director, UNITAR, Mrs Esther Ann, Chief Sustainability Officer of City Developments Limited, Mr. Brian Koh, Director of Ecosystem Development, NUS Enterprise, and Mrs Christina Lee, CEO & Founder of GGEF & Global Green Connect. 

For SDG Open Hack! Singapore, UNIGE, UNITAR and Open Geneva received financial support from the Swiss Agency for Development and Cooperation, for a project aimed at introducing open innovation practices more widely throughout South-East Asia.

Follow and participate in SDG Open Hack! Singapore :

https://www.ggef.com/event-details/sdg-open-hack-singapore-2021

https://sdgopenhacksingapore.sparkboard.com/projects

Innover. Se confiner. Innover encore : telle aura été la devise d’Open Geneva pendant la crise du covid-19 !

La période de confinement a été propice à la créativité et à l’agilité. 

Nous avons profité de ce temps suspendu pour réinventer nos pratiques de l’innovation ouverte, acquérir de nouveaux savoirs, développer de solides collaborations, prendre part à des événements d’intelligence collective et renforcer nos compétences dans un monde numérique.

La capacité de résilience d’Open Geneva n’était pas un challenge : c’est un attitude qui nous guide depuis le début de l’aventure. Nous avons pourtant saisi cette opportunité de repenser globalement nos outils et nos processus. Nous avions le devoir de déployer pleinement notre mission dans un contexte où la capacité à innover est existentielle.

En participant à l’organisation de hackathons online, tels que versusvirus ou EUvsVirus, nous avons expérimenté et appris à concevoir des événements virtuels d’innovation. Le défi du distanciel nous a encouragé à poursuivre le développement de nos outils digitaux, en particulier la Sparkboard Open Geneva. Dans quelques semaines, la Sparkboard sera prête pour l’organisation de hackathons en ligne. Nous avons envisagé de nouvelles formes d’interactions sociales pour faciliter l’intelligence collective, même à distance les un-es des autres.

Nous sommes resté-es les mêmes : nous allons continuer à apprendre, nous allons tester de nouvelles pratiques de l’innovation ouverte, nous allons organiser des événements tant en présentiel qu’en ligne, et nous allons mettre à disposition de notre communauté des nouveaux outils!

L’innovation ouverte : kezako?

C’est le modèle d’innovation fondé sur la collaboration et le partage libre des savoirs avec notamment l’utilisation de licences libres dans un esprit dit d’open source. 

Le festival Open Geneva est l’occasion de pratiquer ensemble autrement pour changer la culture de l’innovation !

Inscrivez-vous > www.opengeneva.org

#opengeneva #openinnovation 

sparkboard open geneva

Sparkboard : kesazo?

Vous vous demandez sûrement ce qu’est la Sparkbaord et surtout ce qu’elle peut vous apporter ? 

Jetez un oeil ici et découvrez comment l’un des plus gros hackathons du festival Open Geneva utilise cette plateforme pour gérer son événement !

La sparkboard permet la promotion de votre événement auprès du grand public, facilite l’organisation de votre hackathon notamment pour présenter vos challenges et constituer vos équipes. Elle vous permet aussi de suivre les projets nés de votre événement et encourage la mise en relation directe des innovateurs avec les programmes d’accélération de la région lémanique.

Découvrez le guide d’utilisation de la Sparkboard > https://opengeneva.org/wp-content/uploads/2020/01/Guide-Sparkboard.pdf

UNITAR soutient SDG Open Hack

Open Geneva s’exporte à Tsinghua (Chine)

Fin novembre, le 1er festival d’innovation pour les SDG à été organisé sur le campus de Tsinghua University en collaboration avec Geneva Tsinghua Initiative. Ce festival est inspiré du festival d’innovation Open Geneva. Merci au Secrétaire général adjoint de l’ONU et Directeur exécutif de l’UNITAR (Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche) pour son témoignage ! Ecoutez son message > https://www.youtube.com/watch?v=TzV3k1j7DxI